François

françois, 22 ans.

     Je m'appelle François, et j'ai parcouru plus de 20.000 km en vélomobile sur l'agglomération Lyonnaise, depuis maintenant 3 ans.
Je joins l'utile à l'agréable : ne supportant plus la lenteur des bus ni les bouchons en voiture, j'ai choisi de garder la forme au quotidien en privilégiant un mode de transport actif.
J'ai découvert le vélomobile alors que je recherchais une alternative au vélo pour aller au travail durant la mauvaise saison. Habitué au vélo de course, je ne voulais pas être pénalisé en vitesse.
C'est là que le vélomobile m'a épaté, en réussissant à faire d'une pierre deux coups, grâce à sa coque : il ne sacrifie pas le confort au profit de la vitesse. Bien au contraire !
En tant que cycliste, je me satisfais pleinement du vélomobile sans assistance. En revanche, l'assistance serait précieuse en région montagneuse, ou tout simplement pour ceux qui souhaitent reprendre doucement une activité physique. La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible d'électrifier un vélomobile sans tomber dans le dilemme de la voiture électrique, dont les centaines de kilos de batterie impactent aussi bien l'autonomie que la facture énergétique. Le vélomobile fait mieux avec moins, car les contraintes imposées dès sa conception favorisent un cercle vertueux.
Bien sûr, on ne traînera pas une caravane dans les cols des Alpes, mais exploite-on correctement le potentiel de la voiture au quotidien ?
Mystérieusement, les initiatives intéressantes comme la Volkswagen L1 ont toutes été abandonnées. Alors profitons du vélomobile !


François