Bruno

Bruno, 63 ans.

     Je suis venu au vélocouché en premier à cause de mon handicap, je trouvais ce vélo très confortable. Et puis un jour au championnat du monde d'Allègre en 2006, j'ai rencontré Ymte, le constructeur velomobiel, avec son Quest et d'autres Néerlandais qui participaient au contre-la-montre et course de côte, j'avoue que j'étais impressionné J'ai constaté que dans les côtes avec un vélomobile, il n'y a plus besoin de gérer son équilibre, moi qui ne monte pas vite étant un poids lourd, c'était parfait...
     Je suis tellement bien dans mon Quest que j'oublie mes fractures et en plus, je suis à l'abri ! En 2007 nous étions environ six personnes à posséder un vélomobile en France... Aujourd'hui (2013) nous frollons les 200 vélomobiles. Quel essor !

     J'utilise mon vélomobile parfois pour des courses « de préférence dans des endroits bien dégagés afin de surveiller car je suis de la région parisienne vers Roissy-en-France, sinon je participe à des brevets, rando, ballades 12 à 15 000 km par an normalement. Car en 2012 suite à mon déménagement en sud Vendée, j'ai vraiment fait peu de km.

     Le vélomobile m'a apporté une sorte de liberté, un rêve de grand gosse avec ma "voiture à pédales" !

Pour l'avenir du vélomobile, j'ai de bons présages, je pense que nous serons nombreux, il y aura à mon avis un meilleur succès que le vélocouché.

 

    Bruno